L’enquête sur la disparition de Lina, 15 ans, qui n’a plus donné signe de vie depuis le 23 septembre 2023 se poursuit. Alors que son ADN a été retrouvé dans un véhicule en juillet, qui se trouvait, d’après les investigations, sur les lieux de la disparition de l’adolescente, de nouveaux éléments viennent d’être révélés parnos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace.
Alors que le parquet de Strasbourg avait simplement annoncé, en juillet que «les analyses des prélèvements effectués dans ce véhicule viennent de mettre en évidence le profil génétique de [Lina]», les DNA affirment que, selon leurs informations, aucune trace de sang n’a été découverte dans la Ford Puma grise que Samuel G., le principal suspect, a volé en août 2023 en Allemagne.
Toutefois, précise le journal, le profil génétique de Linaa pu être isolé dans le véhicule grâce à de l’ADNde contact prélevé sur la ceinture de sécurité de la place passager arrière droite. Concrètement, cela veut dire que la jeune femme a forcément touché cette partie de la banquette arrière. Les DNA indiquent que son ADN a également été «mis en évidence sur un élément pileux saisi à l’intérieur de la voiture»: à savoir un cheveu ou un poil, par exemple.
En plus de l’ADN de l’adolescente, les enquêteurs ont également retrouvé dans le véhicule le sac à main de Lina ainsi que certaines affaires lui appartenant. Son téléphone, qui a cessé d’émettre à 11h22 le jour de sa disparition n’a, lui, pas été retrouvé. Le journal régional rappelle que le smartphone de Lina n’a pas été éteint selon la procédure normale, qui est censée générer un signal à l’opérateur. Cela pourrait s’expliquer par une destruction du téléphone, ou l’arrachage de la batterie.
Samuel G., qui a été identifié comme le conducteur de ce véhicule volé, s’est suicidé en juillet à Besançon. Il devait comparaître le 22 juillet pour des vols avec violences commis en août 2023. Il lui était reprochéd’avoir dérobé le sac d’une femme âgée de 90 ans, la faisant chuter au sol et la blessant sérieusem*nt puisqu’elle avait eu 42 jours d’incapacité temporaire totale de travail (ITT), puis d’avoir soutiré 400 euros d’un tiroir-caisse sous la menace d’un couteau.
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Le 25 juin, il s’entretient avec un expert psychiatre qui diagnostique un trouble de personnalité de type «état limite», c’est-à-dire à la limite d’une maladie psychiatrique vraiment installée, avec des symptômes dépressifs importants. Le suspect lui déclare avoir été hospitalisé au moins trois fois en milieu psychiatrique ces dernières années et avoir commis des tentatives de suicide.
Les disparitions du petit Emile et de Lina liées? «Un bornage téléphonique commun intrigue les enquêteurs»
L’information révélée par BFM DICI ce samedi soir à de quoi surprendre. Et pour cause. Le média français indique sur sa chaîne d’infos continues locale un rapprochement dans les deux dossiers des disparitions d’Emile et de Lina: «Un bornage téléphonique commun» qui a intrigué les enquêteurs.
Pourtant, les deux affaires sont séparées de… centaines de kilomètres. Pour rappel, le petit Emile (2 ans et demi) a disparu le 8 juillet2023 dans le hameau du Vernet, dans les Alpes, alors que Lina (15 ans) n’a plus donné signe de vie depuis le 23 septembre 2023 à Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin). Soit près de 700 kilomètres entre les deux lieux.
Dans les faits, les deux dossiers se rejoignent sur un point: on parle, dans les deux cas, d’une disparition mystérieuse non élucidée. C’est pourquoi les gendarmes des deux sections de recherche communiquent et partagent leurs techniques d’investigation afin de s’aider mutuellement. Et parfois, cela donne lieu à des rapprochements.
Un travail technique et technologique
«À la suite d’un travail technique et technologique mené sur la téléphonie», un rapprochement entre deux «renseignements» a été fait: l’un près du Vernet au moment de la disparition d’Emile et l’autre dans un «environnement éloigné» de Saint-Blaise-la-Roche, même si celui-ci n’avait pas vraiment lieu au moment exact de la disparition de Lina. Mais dans ce genre d’affaire, la moindre coïncidence est traitée avec sérieux pour être certain de ne pas passer à côté d’une piste importante. Même les éléments les plus surprenants.
C’est pourquoi la piste a été jugée «intéressante» mais non concluante, comme le confirme une source judiciaire au média français. «Il n’y a rien de pertinent là-dedans. Rien de surprenant non plus. Les gens ont une mobilité bien supérieure à ce que l’on croit. Un routier qui passe par Digne en juillet peut très bien passer par Strasbourg en septembre sans être impliqué dans ces disparitions.»
Bref les enquêtes se poursuivent. Séparément, comme cela a toujours été le cas, mais en espérant qu’une avancée dans un dossier puisse donner des idées pour avancer dans l’autre.
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2 Commentaires
Benny B
Elle est bien bonne. Il a agressé une dame de 90 ans qui a eu... 42 jours d'incapacité de travail !!! Ben voyons
Prince Bertrand
Benny B, ne rigolons pas ! Ce sera peut-être bientôt l'âge de la retraite lol
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